L’écart en terme d’alimentation sonne comme le glas, telle une punition, alors qu’il ne devrait être qu’un délice à déguster…Alors que faire, et surtout que penser ?

Il est vrai que, ce que l’on nomme « écart » est généralement un met très calorique. Une pâtisserie, un gâteau, un croissant, une glace, des verres d’alcool, un plat de pates saupoudré de fromage, un plat en sauce, des chips, de la mayonnaise, une pizza aux 4 fromages… tout ce qui nous fait donc culpabiliser, quand on suit un régime amaigrissant et hypocalorique afin de retrouver sa ligne et qui sonne comme un reproche…

La bonne nouvelle est que la frustration n’est pas de mise au quotidien et que les « écarts », s’ils ne sont pas journaliers ne posent pas de problème. Bien au contraire, les écarts font partie de la vie et nous permettent de tenir un régime équilibré sur le long terme.

Les écarts seraient ainsi la clé du succès pour garder un poids stable !

A dire vrai, la nature est bien faite. En effet, le corps possède un genre de régulateur interne qui règle automatiquement les excès caloriques, afin de maintenir une faim adaptée et un poids stable. En gros, il ne faut pas s’inquiéter d’être un peu plus gourmand certains jours, car vous le serez moins les autres jours.

Sachez aussi que le sport est une bonne aide à cette autorégulation. Plus vous faites de l’exercice et du sport intensément et surtout régulièrement, et plus la dépense énergétique est importante. Ce qui permet de « bruler » plus facilement l’éventuel écart.

Si on rentre un peu dans le détail, une explication physiologique s’impose : le métabolisme de base varie d’un individu à l’autre en fonction de son âge, son sexe, son poids, sa masse maigre, sa génétique, son activité physique, et son état de santé.

L’estimation de la dépense énergétique totale journalière se fait selon un calcul en multipliant la dépense énergétique de repos par un facteur d’activité correspondant à l’intensité de l’activité physique du sujet. C’est le PAL (physical activity level) ou le NAP (niveau d’activité physique).

En fait, plus le sport est intense et pratiqué longtemps, plus le niveau d’activité est important et plus la dépense énergétique est élevée. Cela permet donc de consommer davantage d’énergie, donc de consommer l’énergie apportée en plus par un « écart » alimentaire.

Des tables de calculs approximatifs donnent la quantité de calories alimentaires à apporter à l’organisme en fonction de l’âge, la taille, le sexe et l’activité physique. De là, on fait le calcul entre l’apport quotidien et la dépense quotidienne pour pallier au surplus calorique.

Mais laissons cela aux puristes et donnez vous quelques exemples de vos plats les plus consommés afin de vous faire votre propre idée.

 

De façon très simplifiée, on peut compenser un écart de 200 calories par exemple en ayant fait une marche rapide d’environ 1 heure dans la journée en plus de l’activité physique habituelle.

En corollaire, on opte pour une diminution ou une suppression calorique d’un « écart » de 350 à 500 calories par jour, quant à un projet de perte de masse graisseuse, et on pense aussi à augmenter son activité physique en pratiquant un sport tous les jours.

Pour info, les écarts que l’on peut supprimer sont par exemple représentés par un verre d’alcool (vin ou champagne) qui est égal à 100 Calories, un croissant à 300 kcal, une part de gâteau à 350 kcal et un sorbet à 100 kcal.

Cela va donc très vite, dans un sens (prise de poids) ou dans un autre (perte de poids)…

Finalement, on ne stresse plus quand on consomme « son écart » fétiche.

On le gère de façon judicieuse, en gardant en tête, qu’il soit sporadique, et/ou qu’il faille augmenter sa dépense énergétique.

Et on se met tous et toutes d’accord pour que l’écart ne soit désormais plus un point négatif dans sa vie alimentaire, mais bien une escapade culinaire personnelle et jouissive, tant elle fait partie de nos vies !